Lors de l’accouchement la prise en charge de la douleur pour la maman est bien intégrée, et pour celles qui le désirent tout est mis en place pour leur éviter autant que possible toute souffrance insurmontable. Mais le bébé ? Est ce qu’on y pense vraiment ? En tant que parent on se demande s’il va bien, s’il est en bonne santé, si tout se passe bien. Mais pense t-on réellement à ce que peut être la douleur physique du nouveau né à ce moment là ?

Une équipe de l’INSERM s’est posée la question et nous démontre que le bébé lui non plus ne souffre pas.

En effet l’ocytocine : hormone maternelle, libérée en grande quantité le jour de l’accouchement pour déclencher les contractions et accélérer le travail de dilatation a un effet antalgique chez le nourrisson. Il ne ressentirait alors pas les douleurs de pression exercées pas les contractions pour le pousser, ou l’utilisation de forceps, ventouses ou autre engin de torture pour l’extraire de son cocon.

Concrètement l’ocytocine réduirait la concentration de chlore contenue dans certains neurones provoquant ainsi une inhibition des circuits qui transmettent la sensation de douleur, et cette analgésie naturelle durerait jusqu’à 48 heures après l’accouchement pour disparaître naturellement au delà de ce délai.

Alors enfanter dans la douleur, oui ou non ? La nature elle, a choisie d’épargner les nouveaux-nés…29


bébé est tombé sur la tête ! Le somnambulisme du post-partum